Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez | 
 

 
+ bang bang my baby shot me down.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Maddison Alcotts
Maddison Alcotts

⊱ conversations : 31
⊱ arrivée à Hawaii : 29/09/2012


⊱ hawaii, living in paradise
things to do:
contacts:


+ bang bang my baby shot me down. Vide
MessageSujet: + bang bang my baby shot me down.   + bang bang my baby shot me down. EmptySam 29 Sep - 21:52


what the hell am i doing here ?
+ HARLEY KINGSTON & MADDIE ALCOTTS
Tout était arrivé si rapidement. Les barreaux se referment devant nous et je commence sérieusement à paniquer. Je suis en prison et le pire, c'est que ce n'est même pas de ma faute. C'est celle de la conne derrière moi, celle qui était ma meilleure amie il fut un temps. Le policier me donne de la glace, merci. Je la dépose lentement contre mon nez proche de mon oeil droit. Coup de poing bien placé de la part d'Harley. Ce matin Soren n'arrêtait pas de m'énerver pour que j'aille éclaircir les choses avec la plus jeune Kingston et j'avais finalement cédé. Une majeur erreur de ma part, ayant passé les trente dernières minutes à exercer une pression sur mon nez afin qu'il arrête de saigner. Je m'étais finalement décidée de me rendre à la compétition de surf de ma meilleure amie, mais rien ne s'était passé comme prévu. Déjà, cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi proche de l'océan depuis la mort de Sutton et apparemment que ma présence n'était pas désirée par Harley qui m'avait attaqué sans aucune raison valable. Je la savais violente, je me savais changée, mais je n'imaginais pas qu'elle irait avec le poing. La gifle, peut-être, mais le poing, jamais. La police avait donc été impliquée au moment où le coup se transforma en bataille. Évidemment, je ne suis pas du genre violente, alors c'est pas comme si mes coups avaient vraiment eu d'impact ou quoique ce soit. « Non, vous ne compr... » J'essaie d'arrêter l'homme stupide de m'enfermer avec cette folle qui venait de me frapper et cette femme qui semblait plus ressembler à un homme qu'à autre chose. Mon père est le fucking avocat de cette ville de merde et ils m'emprisonnent ? Je vais retourner chez Soren et je serai devenu l'une de ces lesbiennes avec un mono sourcil qui agresse toutes les femmes en prison. Je ne peux pas. Je ne l'accepterai pas. J'évite le regard de la brunette prise avec moi, car ce n'est pas grand chose pour elle. J'ai été en taule deux fois dans ma vie et ce n'est jamais de ma faute. Jamais. Le mec m'ignore complètement et je cogne encore un peu contre la grille. « génial. » La grosse dame grogne, alors que le bruit que je fais doit vraiment l'énerver. J'arrête à la seconde, essayant de penser à qui pouvait bien me sortir de ce pétrin. Mon père ignorait que j'étais revenue, je ne voulais pas vraiment le voir. Ma mère, c'était hors de question, elle ferait une syncope. Il ne me restait que Soren et il avait bien intérêt à répondre. « Et mon coup de téléphone ? » Le policier revint et m'indiqua le téléphone publique non loin qui était à l'extérieur de la cellule, mais atteignable pour tout prisonnier. Je compose rapidement le numéro de Soren, espérant malgré tout qu'il réponde. Une sonnerie, deux et trois. Boîte vocale. C'est le pied. Je frappe les barreaux de mon pied et empêche un gémissement de douleur. J'entend Harley se marrer en arrière et je lui fais un doigt d'honneur. C'est vraiment pas le moment. « connard, soit moins utile que tu ne l'es déjà. » Que je gueule presque dans le combiné avant de raccrocher rapidement. Je suis hystérique, j'en ai parfaitement conscience. Moi, habituellement si calme et zen, j'étais prête à tout pour sortir de cet endroit horrible. Tout, mais qu'on ne me laisse pas dans cet cellule. J'abandonne finalement et je me laisse choir sur un lit de libre. J'ai mal à mon nez, j'ai mal à mon apparence et j'ai mal à mon oeil. Le tour est joué. « J'espère que t'es contente, au fait moi aussi je suis heureuse de te voir. » On sent rapidement le sarcasme dans ma voix. Je ne me reconnaissais plus. Entre les mots vulgaires, le doigt d'honneur et la prison, je perd définitivement la tête.


Dernière édition par Maddison Alcotts le Mar 2 Oct - 16:55, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Harley Kingston
SAIL WITH ME INTO THE DARK.
Harley Kingston

⊱ conversations : 384
⊱ arrivée à Hawaii : 15/05/2012


⊱ hawaii, living in paradise
things to do:
contacts:

https://troubleinparadise.forum-canada.com

+ bang bang my baby shot me down. Vide
MessageSujet: Re: + bang bang my baby shot me down.   + bang bang my baby shot me down. EmptyDim 30 Sep - 9:42

Citation :



House is cold, the days are long.
Why can't you ever see what's in front of you ?



Est-ce que la situation pouvait être pire à cette seconde précise ? Evidemment que non. Harley était assise sur ce banc au beau milieu de cette cellule et les images passées revenaient en boucle. Tout avait pourtant parfaitement commencé ce matin. La compétition de surf qu’elle attendait depuis des semaines était enfin arrivée. Elle s’était assez entraînée pour se sentir pleinement en confiance. La brune faisait partie des meilleures surfeuses de sa catégorie et elle comptait bien le prouver à cet événement peuplé par la plupart des amateurs du sport. Mais ça c’était avant. Avant que son regard ne croise l’espace d’une seconde celui de Maddie, avant que cette dernière s’autorise à venir à cet endroit comme si rien n’avait changé. Harley l’avait évidemment ignoré, préférant faire mine que cette dernière n’existait pas. Après tout, c’était exactement ce que cette dernière avait fait les deux dernières années. Elle avait cru être capable de l’oublier durant son passage contre les vagues mais là encore la tâche fût impossible. Résultat, Harley se ramasse royalement au milieu de l’océan, éveillant sans doute les moqueries chez certaines personnes. Et ça ce n’était pas acceptable à ses yeux encore moins quand la cause était la blonde qui avait meurtri son cœur en se cassant du jour au lendemain. Impulsive comme souvent, la demoiselle avait perdu pieds. Sans hésiter, sans réfléchir, elle avait fini par s’avancer vers sa meilleure amie avant de lui décrocher un énorme coup de poings contre son visage. C’était la première fois qu’elle osait faire ça à son ancienne meilleure amie et pourtant aucun regret, aucune culpabilité. La rage accumulée de part les événements passés avaient fini par la transformer en une sorte de fille dépourvue d’humanité même avec les personnes qui avaient tant compté par le passé. Et très vite, ce fût la goutte d’eau. Les gens qui s’accumulaient autour des deux demoiselles, les cris, l’énervement, la rage et surtout la police. Oui, ce stupide agent qui avait cru bon de s’en mêler, attisant évidemment encore plus la rage de la brune. Harley était devenue tout bonnement incontrôlable. Personne n’avait réussi à la calmer, à l’éloigner, à l’empêcher de pester ouvertement contre Alcotts. Rien. Le néant. Un vide profond. Celui de son cœur que la blonde avait meurtri en partant ainsi. Alors oui, sa rancune l’avait poussé à réagir comme un monstre et elle ne s’en cachait pas. Et pire encore, si la donne était à reproduire, elle l’aurait fait sans même réfléchir. Mais tout cela n’était pas au goût de l’officier de police qui cherchait à mettre de l’ordre dans tout cela. Et le résultat fût sans appel : passage par la case prison. Sauf que quand on le vivait, c’était moins drôle que dans ce fameux jeu stupide auquel les gamines jouaient autrefois.

A présent, la brune ne bougeait pas. Ce n’est pas comme si elle ne connaissait pas l’endroit. Autrefois, elle avait déjà fait un petit séjour ici. Et elle s’en fichait en réalité. Cela avait eu le don de faire hurler son pauvre père et c’était la seule qu’elle retenait. Ce serait évidemment la même chose à présent et là encore c’était vraiment le cadet de ses soucis. Mais ce n’était pas la même chose du côté de la blonde qui n’arrêtait pas d’angoisser et de paniquer devant elle. Harley soupira une poche de glace contre son poignet fin. Elle n’en revenait pas. La seule chose qui la dérangeait en réalité, c’était d’être coincée avec sa meilleure amie. Depuis le retour de cette dernière, aucune confrontation, aucune conversation. Pourquoi la brune l’écouterait après tout ce temps de silence après tout. Harley releva une jambe le long du petit banc bien précaire. Elle tapota nerveusement sa tête contre le mur derrière et espérait que les évènements tendent à s’arranger et vite. La demoiselle se mit à rire en entendant les remarques idiotes de la blonde et cela ne semblait pas arranger la situation entre les deux. Sa dernière remarque cynique et cinglante ne fît qu’accroître la rage de la brune. Elle tenta de se calmer malgré tout avant de se relever en fixant Maddie. « Fermes là Alcotts. Tu me bouffes le peu d’oxygène dont je dispose dans cette cellule. » Qu’elle soufflât à proximité de son visage sur un ton faussement cordial. Sans même la regarder, elle détourna sa silhouette pour s’approcher des barreaux, les entourant de ses deux fines mains. Le silence sembla de mise à nouveau, hormis peut-être les bruits étranges que faisait la troisième prisonnière. Une femme à moustache qui sentait clairement la merde. « Puis arrêtes de jouer à la fille maniérée et insupportable, ce n’est pas comme si tu ne connaissais pas cet endroit. » Souligna-t-elle avec un grand sourire en fixant la blonde. Cette dernière fulminait aussi et Harley n’en avait rien à faire. Elle avait voulu la chercher, elle l’avait trouvé. La demoiselle baissa le regard, se retenant d’allumer une cigarette pour essayer de se calmer. Finalement après quelques secondes, elle observa un agent assis au loin, journal à la main et café dans l’autre. Et bien en tout cas certains ne se foulaient vraiment pas. Lasse, la brune serra le barreau. « Oh toi là. Oui toi le crâne d’œuf, donnez moi un téléphone. Je dois appeler quelqu’un. » La demoiselle se faisait plus insolente et n’en avait que faire de se faire enfermer ici un peu plus longtemps. Mais malgré tout, elle ressentait le besoin de sortir. Non pas que la prison n’était pas un endroit agréable mais la vue de Maddie lui donnait des envies de meurtre. Personne n’aurait pu imaginer un tel retournement de situation entre les deux anciennes meilleures amies. Autrefois, elle formait une unité que personne n’avait réussi à briser. L’une chez l’autre, et vice versa, elle avaient tout fait ensemble, au point même qu’une complexité supplémentaire avait amorcé leur relation. Mais maintenant tout cela était définitivement enterré. « On peut appeler votre père mademoiselle Kingston, il n’y aura ainsi aucun problème pour la caution. » Parfaite idée, ou comment accentuer un peu plus la rage de la brune. Cette dernière se mit à rire avant de coller son visage au niveau des barreaux pour lancer un regard noir au pauvre agent. « Appelez mon père et votre visage ressemblera à celui de la folle derrière. » L’agent se recula, ne cherchant même pas à rechigner. A vrai dire, il n’avait simplement pas le courage de le faire et Harley le savait. L’influence de son père n’était plus à prouver et ce dernier pourrait aisément faire virer cet agent s’il osait mal traiter la brune. Cette dernière se retourna vers sa meilleure amie en souriant toujours – faussement évidemment. « Ce cocard te va à ravir en tout cas. » Souligna-t-elle comme si cela coulait de source. Elle repassa une main dans ses cheveux, ramenant ces derniers en arrière avant de commencer à faire les cents pas sous les yeux interloquées de la moustachue non loin d’ici. « Comme ça la prochaine fois t’éviteras de venir me faire chier alors que t’avais aucun droit de prétendre vouloir t’expliquer. » Son ton était encore froid. Pas question de faire un compromis, pas question d’écouter ses explications à la noix. « Deux années putain. » Les deux pires années de sa vie en réalité. Le divorce de ses parents, ce mariage de pacotilles, son agression, tant d’événements qui avaient terni son existence mais ça, la blonde l’ignorait évidemment. « Pourquoi t’es revenu ? Après tout ce temps, c’était plus la peine. » Un point final à une succession de répliques cinglantes. La brune s’adossa aux barreaux, attendant qu’on lui ramène ce téléphone qu’elle puisse appeler sa sœur. Son regard croisa celui de la blonde et les explications n’allaient pas tarder à arriver.
Revenir en haut Aller en bas

Maddison Alcotts
Maddison Alcotts

⊱ conversations : 31
⊱ arrivée à Hawaii : 29/09/2012


⊱ hawaii, living in paradise
things to do:
contacts:


+ bang bang my baby shot me down. Vide
MessageSujet: Re: + bang bang my baby shot me down.   + bang bang my baby shot me down. EmptyMar 2 Oct - 16:54

J'ai qu'une envie et c'est bien de sortir de cet endroit le plus rapidement possible. Ça me donne la chair de poule, c'est crasse, c'est glauque et je veux retourner chez Siloé rapidement. Il est peut-être con, il serait du genre à aller briser Harley en deux pour m'avoir donné ce coquart à la con. Nan, il ne le ferait pas, parce que malgré le fait qu'elle soit devenue une dingue considérée psychopathe, elle reste ma meilleure amie et la personne la plus importante dans ma vie. Peut-être pas maintenant, mais j'ai bien l'espoir que ce soit le cas. Je frotte doucement mes paumes contre mes bras, geste d'angoisse probablement. Je suis mince et si j'essayais de passer subtilement ... non les barreaux seraient beaucoup trop rapprochés les uns des autres. Mon sang bouille dans mes veines, mon coeur bat dans mon putain de visage. J'aurais une belle gueule demain matin, ça j'ai bien l'impression que c'est garanti. Je n'imagine pas à quel point Harley doit me détester pour qu'elle ait eu assez de haine pour me frapper. Ça fait mal, mais probablement plus à l'intérieur. Réaliser tout ce qui s'est perdu avec mon départ si inopportun et surtout tellement au mauvais moment. Je veux retrouver la Harley d'avant, celle qui frappait les gamines qui voulaient me voler mon crayon bleu quand on étaient gamines, celle qui était toujours là quand j'en avais besoin. Cette fille m'a manqué à la minute où je me suis cassée, mais je ne pouvais pas revenir. Hilo me donnait mal au coeur et tout me semblait être trop difficile. J'ai été faible, mais je n'ai jamais vraiment été forte non plus. J'étouffe un ricanement à sa première remarque. « Ne me donne surtout pas ce plaisir. » parce que l'asphyxier en ce moment ne me semble pas une mauvaise idée. Je suis prise encore une fois dans une cellule avec elle et pour l'instant, j'ai pas envie de l'entendre me dire à quel point je ne suis pas une bonne amie. J'avais besoin de ce temps à moi-même et si elle ne le comprend pas, c'est plus mon problème. J'ose pas imaginer la réaction qu'aurait eu Harley si elle avait perdu sa soeur, ça aurait été plus violent, ça aurait fait plus mal et d'un autre côté, j'ignore comment j'aurais réagit si elle m'avait abandonné. Je reste dans mon coin, les joues rougies par la colère et l'oeil de plus en plus noir. Le poing a fait mal, mais jamais autant que les pensées derrière le geste. Je fronce des sourcils alors que Harley refuse qu'on appelle son père. Je roule également des yeux. Si mon père était du genre à me laisser croupir pendant une heure ou deux, le siens serait venue la chercher à l'aide de grands cris. Elle serait cependant libre. Je reste tellement en colère contre la réaction inutilement violente d'Harley qui nous avait emmené ici, que j'arrive pas à penser à autre chose. « T'aurais dû l'appeler, papa Kingston. Qu'est ce qu'il n'aurait pas fait pour la princesse de Hilo. » Je sais qu'elle déteste ce statut, mais ça reste tout de même la vérité. Rebelle, certes, mais elle restait l'une des personnes les plus riches dans cette ville, si ce n'est pas la plus riche. Personnellement, je m'en tape de sa fortune, mais ça peut lui apporter tellement d'avantages. Puis si le père Kingston s'en prend à la brunette, il y a toujours Katelyn pour pallier le choc. Je lui envoie un second doigt d'honneur dès qu'elle parle des blessures qu'elle m'a causé. On ne devrait pas me mettre dans la même cellule que cette folle. Elle est encore extrêmement en colère et c'est jamais bon signe, le yoga lui ferait du bien. C'est pas comme si elle avait continuer après mon départ. Elle est pas croyable. Sa justification pour une bagarre inutile est que j'étais présente sur la plage en même temps qu'elle ? Que quelqu'un me sorte de cette cellule et l'enferme dans un hôpital psychiatrique. Ça frôle la paranoïa et c'est complètement débile. « C'est pas comme si j'avais eu le temps de dire quoique ce soit. » que je soupire, découragée. Lorsqu'elle reprend la parole, j'ai le goût de pleurer. Parce que je déteste cet endroit et la femme moustachue qui arrête pas de mater mes jambes et surtout parce que je sais exactement combien de temps ça fait. J'ai envie de lui dire que ça fait un an et onze mois, mais j'ai le grand feeling qu'elle recommencerait à me prendre pour un punching bag. Elle est pas croyable, vraiment. « Tu ne veux clairement pas que je m'explique, alors demandes pas de justification, ferme ta gueule et va emmerder quelqu'un d'autre. » Je m'étonne moi-même par le language utilisé. C'est pas mon genre d'être bête et encore moins avec Harley. Ça sort tout seul, j'imagine que je passe trop de temps avec Pryam. « puis t'es pas celle qui va me dire quoi faire, ça n'a jamais été le cas. » Parce que j'ai le droit de te faire chier si j'en ai envie, parce que malgré le fait que je n'ai jamais été celle avec la personnalité de feu, il n'en reste pas moins que je décide pour moi-même. Peut-être un coup bas, désignant que si l'envie m'en prend, je me casse et puis c'est tout. C'est pas tout à fait vrai dans le sens que je n'ai plus envie de partir, mais je suis en colère, je veux partir et me tenir loin le plus longtemps possible -encore une fois, mais sur la même île maintenant.
Revenir en haut Aller en bas

Harley Kingston
SAIL WITH ME INTO THE DARK.
Harley Kingston

⊱ conversations : 384
⊱ arrivée à Hawaii : 15/05/2012


⊱ hawaii, living in paradise
things to do:
contacts:

https://troubleinparadise.forum-canada.com

+ bang bang my baby shot me down. Vide
MessageSujet: Re: + bang bang my baby shot me down.   + bang bang my baby shot me down. EmptyMar 2 Oct - 17:43

+

Harley se détestait à cette seconde précise. Intérieurement, pour ce coup au visage, pour ce ton employé, la demoiselle culpabilisait. Pourtant, il était hors de question de montrer à la blonde les regrets qui prenaient d’assauts son être. Maddie et la brune avaient sans cesse formé un duo infernal. Beaucoup enviaient leur amitié, beaucoup se disaient aussi que rien ne viendrait entacher toutes ces années à être deux et à se liguer contre le monde entier. Mais ils avaient tort. Tout semblait à présent brisé. Le départ de Maddie venait de gâcher définitivement une amitié intacte en apparences. Harley ne comprenait même pas comment elles avaient pu être réduites à se comporter comme deux monstres, surtout elle en réalité. Si la blonde avait du essuyer la perte terrible de sa sœur jumelle, la brune avait toujours témoigné son soutient à sa meilleure amie. Elle comptait la soutenir, l’aider à sortir de ce fossé dans lequel elle plongeait quotidiennement. Mais au fond, cela ne sembla pas suffisant pour Maddie. En partant, c’est en tout cas ainsi que la brune l’interpréta. Longtemps Harley chercha des réponses à ses questions. Des coups de fils qui se multipliaient, des silences, des messages dans le vide. Elle en devenait folle. Encore plus quand sa propre vie à fini par dérailler entre le divorce de ses parents, l’arrivée de sa belle-mère et de son idiote de belle-sœur sans parler de son agression. La brune garda tout sous silence. Elle conserva comme bien souvent ses émotions au fond de son être. Ne rien dire, ne rien montrer, c’était devenu le refrain de sa vie. Pourtant, souvent, la brune avait fini par se retrouver sur son lit, des larmes coulant sur son minois. Ses phalanges avaient cherché à composer le numéro de sa meilleure amie avant de rétracter. Trop blessée, trop peinée. Sa fierté prenait sans cesse le dessus, un peu comme lors de cette compétition. Harley aurait pu se contenter de l’écouter, de lui donner une chance d’y arriver mais ce n’était pas le cas. Et la situation ne tendait pas à s’arranger à présent dans cette cellule. La brune n’avait qu’une envie, la frapper encore, l’empêcher de parler, la réduire à néant pour ne pas voir tout les souvenirs des moments avec elle remonter. Tout prenait une tournure bien négative et c’était la même rythmique depuis des mois maintenant. « Tu aurais du appeler papa Alcotts toi, il aurait volé au secours de la princesse capricieuse que tu as toujours incarnée. » Soufflât-t-elle cyniquement à sa remarque. Hors de question d’appeler son père. C’était même après Maddie, la dernière personne qu’elle désirait voir. Ils n’avaient guère eu de contacts les derniers temps. Si l’homme cherchait par tous les moyens à retrouver l’amour de sa fille, cette dernière ne le voyait pas de la même manière. Alors elle ignorait ses appels, elle ignorait ses passages éclairs à la villa qu’elle partageait avec sa sœur aînée. Harley en avait assez de tout ce bordel et le pire c’était bien que la blonde n’était au courant de rien. Cette dernière devait s’imaginer que la vie de la brunette demeurait toujours aussi idyllique qu’au moment de son départ alors que ce n’était résolument plus le cas. Les remarques continuèrent de monter crescendo et Maddie sembla surtout laisser son angoisse grandir au point d’à son tour se montrer blessante. « Oui, ne dis rien, c’est plus facile de faire ça plutôt que d’oser enfin assumer les raisons qui t’ont poussé à te casser et à m’abandonner. » Cracha-t-elle à son visage en commençant à faire les cents pas à nouveau. Et sans même se retenir, la brune s’approcha vivement de la demoiselle avant de la gifler une nouvelle fois. La bruit de sa main contre le visage de Maddie résonna dans la pièce. La cage thoracique de la jeune Kingston commença à se soulever vivement alors qu’elle perdait littéralement le contrôle des événements. La femme moustachue sur le côté sembla bien intéressée par la discussion et n’en perdait d’ailleurs pas une miette. La blonde semblait aussi énervée que surprise. La situation ne faisait que s’empirer en réalité. Harley resserra ses mains autour des barreaux de la cellule avant de se mettre à rire nerveusement. « T’as raison sur un point, Maddie. » souligna-t-elle avec un calme presque olympien. « Si tu avais été capable de m’écouter, t’aurais pu m’entendre te dire de ne pas partir, de ne pas m’abandonner, qu’on allait s’en sortir, que tu surmonterais cette épreuve parce que quoiqu’il se passerait ce serait toi et moi comme à chaque fois. T’aurais pu entendre aussi mes appels, mes messages, le nombre de fois où j’ai prononcé ton prénom en pleurant dans le téléphone parce que ma meilleure amie me manquait, parce que j’avais besoin d’elle plus que jamais ces dernières années. » Son discours résonnait foutrement sincère à cette seconde précise. Sans le réaliser, elle ouvrait son cœur à la blonde alors qu’elle s’était juré bien des fois de ne jamais évoquer sa douleur. Une douleur immense causée par ce départ soudain et inattendu. « Où t’étais hein Maddie quand toute ma vie a déraillé, quand j’avais besoin d’avoir ma meilleure amie, celle que j’ai toujours considéré comme une sœur ? T’étais pas là, alors ouais, tu vois à ce stade tes explications m’importent peu. Et sais pourquoi ? Parce que t'as tout gâché, t'as brisé une partie de mon coeur en te barrant. C'était pas qu'une question d'amitié au fond et ça aussi tu le sais. Je comprends même pas comment t'as pu imaginer que tes explications allaient tout arranger. Je me serais barrée de la sorte, tu ne m'aurais pas pardonné alors pourquoi je devrais le faire ? » Ses prunelles se gonflèrent de larmes qui ne demandaient qu’à couler. Mais là encore, elles ne coulèrent pas. Harley inspira profondément avant de s’assoir plus loin, se refusant à approcher la blonde. Et c’était peut-être mieux. Cette dernière risquerait de finir dans le bureau du plus brillant chirurgien esthétique de la ville au vu de la force émise dans chacun des coups de la brune. Soudainement la porte de la cellule s’ouvrit. « Vous allez vous calmer, Kingston ou pas, ce n’est pas vous qui allez faire la loi ici. » Et sans attendre, l’officier commença à tirer les deux anciennes amies l’une vers l’autre avant de les menotter aux barreaux de la cellule, refermant cette dernière au passage. Harley commença à pester essayant de se défaire de cette étreinte forcée, en vain évidemment. « VOUS ALLEZ ME LE PAYER CONNARD ! » Cria-t-elle en tapant son front contre le barreau de la cellule. La situation ne pouvait vraiment pas être pire. Sans un mot de plus, elle se reposa contre le banc, forçant la blonde à en faire autant. Elle lui lança un regard noir sans rajouter le moindre mot. Elle n’avait plus rien à dire et surtout elle ne voulait aucunement donné plus d’explications à son ancienne meilleure amie qui au fond lui manquait cruellement.
Revenir en haut Aller en bas

Maddison Alcotts
Maddison Alcotts

⊱ conversations : 31
⊱ arrivée à Hawaii : 29/09/2012


⊱ hawaii, living in paradise
things to do:
contacts:


+ bang bang my baby shot me down. Vide
MessageSujet: Re: + bang bang my baby shot me down.   + bang bang my baby shot me down. EmptyMar 2 Oct - 21:58

Je n'aimais certainement pas la tournure de la situation. Je n'avais jamais aimé me disputer -peu importe la personne avec qui ça arrivait- et je ne pouvais comprendre comment on étaient arrivées là elle et moi. J'étais parfaitement consciente que mon départ avait joué un grand rôle dans cette dispute, mais je ne pouvais pas croire que c'était la seule chose qui puisse blesser la jeune femme à ce point. J'ai regretté pendant ces deux années d'être partie, mais je ne pouvais pas rester. La ville entière était toxique. Les remarques sont cinglantes et je sais qu'elles feront encore plus mal dès que j'aurais l'occasion d'y réfléchir. Il n'était pas dans mes habitudes d'être vulgaire ou même carrément en colère, mais avec un visage comme le mien, dans un endroit comme celui-ci, j'avais tout les droits. J'ai l'impression que rien ne pourrait résoudre ce conflit. Je me rétracte facilement et Harley est loin de vouloir m'entendre. Où est ce que ça nous laissait ? Pense t-elle vraiment que je suis capricieuse ? Excepté tout ce qui a un lien avec mon alimentation, la description -ou l'opinion qu'elle a de ma personne est loin de la vérité. Ça me blesse qu'on soit rendu à ce stade là et puis c'est pas comme si le mâââgnifique et talentueux avocat Parker Alcotts allait se bouger les fesses pour venir me libérer. Avant même que je ne puisse m'y attendre, la main de Harley se colla à ma joue dans une énième gifle. Ça fait maaaaaaaaal. je pose directement ma paume de main dessus l'endroit frappé. J'ai envie de répliquer, son visage est beaucoup trop beau pour quelqu'un qui passe son temps à me frapper. Je sens un truc couler et oh génial, mon nez fait des siennes. C'était fragile, précaire, mais le saignement de nez repart de plus belle. « Ma journée s'améliore, apparemment. » La grosse moustachue se lève et me donne un mouchoir, faut croire que se faire frapper à répétition ça nous donne la sympathie des autres. Je compresse mon nez, répondant tout de même à sa remarque stupide et complètement fausse. « Il n'est pas au courant que je suis revenue, c'est pas comme si ça lui importait de toute façon. » depuis la mort de Sutton, il n'a plus vraiment d'intérêt. Ma mère a toujours essayer de rester en contact, mais en ce qui concerne monsieur Alcotts, c'est un peu comme s'il n'avait plus d'enfant. Il a tellement été touché par la mort de ma soeur qu'il n'a vu rien d'autre. C'est la preuve que je lui ressemble plus que je ne pouvais le penser en fin de compte. Apparemment, Harley n'avait pas terminé. Avant même que je ne puisse à mon tour lui montrer ce que ça donne un crochet droit contre une mâchoire, je compris la colère qui l'habitait. Ce n'est certainement pas ce que je veux entendre. Je ne pouvais m'imaginer que ma meilleure amie souffrait à ce point de mon absence. Avoir su, je serais revenue probablement immédiatement. Je tilte quand elle parle non seulement d'amitié, mais qu'entre nous, il y avait aussi beaucoup plus. Je l'aimais, pas comme une soeur, certainement pas comme une simple amie, mais l’ambiguïté de notre relation n'avait que compliqué les choses, j'imagine. Je m'étais convaincue que ce n'était pas réciproque avant de partir à l'autre bout du monde. J'ai presque les larmes aux yeux, parce que je peux voir la douleur dans les yeux de Harley et que j'aimerais que cette tension dégage afin de pouvoir l'enlacer. Je ne bouge pas, garde mes distances, car je la connais et je crains un autre coup qui ne serait pas attendu. Je réalise qu'elle a terminé de parler, mais je n'ai simplement pas le temps de répondre, de me justifier de lui faire comprendre qu'elle n'est pas la raison pour laquelle je suis partie. Elle est celle qui a rendu ce départ difficile, presque impossible. Mais d'un autre côté, même si mon geste était totalement égoïste, j'estime l'avoir fait pour une bonne raison. Le policier de tout à l'heure entre finalement dans la cellule une nouvelle fois, ayant certainement comme but de venir me retirer de cette prison, mais apparemment pas. Il me rapproche d'Harley afin de nous menotter ensemble puis finalement au barreaux. C'est bien ma chance d'avoir un abruti comme personne qui est supposée assurer ma sécurité. « C'est pas croyable. Vous êtes compétent au point de m’enchaîner à celle qui vient ENCORE de me frapper ? Vous allez perdre votre job, c'est garanti. » Je ne suis plus vraiment énervée contre Harley -quoique je reste craintive de ses réactions- mais plus au con qui ne comprend rien à la situation présente. Je n'ai pas besoin de cette proximité alors que j'ai des trucs à dire, des aveux à faire. Il m'ignore royalement et je termine assise sur le banc gracieuseté de la volonté d'Harley. Elle est toujours en colère contre moi et probablement en colère contre elle-même d'avoir laissé transparaître ce qu'elle pensait et ses sentiments. J'inspire profondément, essayant tout de même de calmer mon rythme cardiaque. Je sais que c'est à mon tour, mais ça ne reste pas facile à faire. « Non, j'aurais pas réussi à passer au travers de cette épreuve, c'est toujours pas le cas. En l'espace d'une micro seconde, tu étais devenue la seule personne importante à mes yeux. Tu le réalises, ça ? Ma soeur n'était plus là pour me guider et je ne pouvais pas prendre le risque de perdre une autre personne. Je suis partie pour essayer d'oublier ma douleur, parce qu'avec toi, j'aurais pu affronter le monde entier certes. mais pas cette voix dans ma tête qui me disait qu'un jour ça serait peut-être à ton tour de plonger dans les vagues et ne pas en ressortir en vie. J'ai été lâche, faible. La ville me tuait peu à peu et même si je t'aime de tout mon coeur, t'aurais pas pu me sauver. » Je pensais pas que je pourrais être aussi sincère d'un coup. Tout comme Harley, j'étais pas douée pour révéler mes sentiments. Je ne l'avais jamais été. Je pose mon regard humide dans celui de ma meilleure amie et me mord doucement la lèvre inférieur. « Je regrette d'être partie aussi longtemps loin de toi, mais pas d'être partie ailleurs. J'en avais besoin plus que tout au monde. et malgré le fait que je vais probablement devoir vivre avec un visage défiguré pour le reste de ma vie, je suis là. Je compte pas repartir.» Tout ce que je voulais, c'était ma vie d'avant. Puisque ce n'était pas possible, je voulais le deuxième truc en liste qui serait bien : avoir ma meilleure amie avec moi de nouveau et ne plus jamais avoir de conflits comme celui-là. Je savais que j'avais beaucoup de rattrapage à faire, mais j'espérais qu'elle m'aiderait dans ce processus.
Revenir en haut Aller en bas

Harley Kingston
SAIL WITH ME INTO THE DARK.
Harley Kingston

⊱ conversations : 384
⊱ arrivée à Hawaii : 15/05/2012


⊱ hawaii, living in paradise
things to do:
contacts:

https://troubleinparadise.forum-canada.com

+ bang bang my baby shot me down. Vide
MessageSujet: Re: + bang bang my baby shot me down.   + bang bang my baby shot me down. EmptyMer 3 Oct - 9:37

Harley représentait une complication à elle seule. La demoiselle était en proie à une impulsivité et une colère qui lui avaient hélas bien souvent posé des problèmes. Incapable de se contrôler, elle préférait souvent foncer dans le mur avant de réfléchir. Et elle avait mis cette mécanique en œuvre, un bon grand nombre de fois. C’était déjà ainsi, même avant le divorce de ses parents, même avant son agression. La brune avait toujours été l’élément perturbateur de la famille Kingston. A croire qu’au fond, elle prenait un malin plaisir à repousser ses propres limites et surtout celles des autres. Et les derniers événements en dates n’arrangèrent guère cette donne. La brune avait perdu le contrôle face à son ancienne meilleure amie, n’hésitant pas à la frapper, à l’insulter, à la blâmer. Même si elle le regrettait, elle n’aurait pas agir autrement. C’était sa façon d’être, son moyen de défense face au monde extérieur. Et la blonde malgré cela ne se laissa pas faire, essayant de rechigner mais vu la situation actuelle, c’était en vain évidemment. Alors comme pour à son tour ouvrir son cœur – maladroitement – à sa meilleure amie, elle entama un discours haché par des hésitations et des craintes. Harley ne disait rien, la tête baissée, le regard prostré vers le sol. « Le fond du problème Maddie c’est pas ton départ. » Soufflât-t-elle disposée à retrouver un peu son calme après la succession de coups contre le visage de la blonde. Harley prit une profonde inspiration, son dos et sa tête butant contre l’arrière des barreaux. Elle ne bougeait plus à outrance, ne voulant pas attirer son ancienne meilleure amie dans ses pas nerveux au vu des menottes à leurs poignets. Le discours de la blonde avait été sincère. Il avait même du être difficile pour cette dernière d’ouvrir le cœur à la brune surtout après les événements passés. Mais cela ne serait pas en mesure de tout arranger. Pas maintenant en tout cas. Harley avait une fierté exacerbée et malgré les explications brouillonnes de sa meilleure amie, elle continuait de souffrir. Les choses avaient définitivement changé à présent et la blonde finirait par l’apprendre de toute manière. Harley remonta un pied sur rebord du banc primaire sur lequel elle était assise avant de détourner son regard vers celui de la tête blonde. « C’est vrai. Si Layla était morte, je crois, non j’en suis sûre, j’aurais réagi pareil. Et tes raisons sont même compréhensibles. Mais ce qui l’est moins, c’est que du jour au lendemain après des années d’amitié, t’as été en mesure de me sortir de ta vie, d’ignorer mes messages, de faire comme si toi et moi ça n’avait jamais eu d’importance. Pour toi ça a été une matière de me protéger mais pour moi c’est un abandon, c’est une trahison, rien de plus. » Cette fois-ci le ton employé par la brune n’avait rien à voir avec celui d’avant. Il était calme, presque amer même. L’étudiante en démordait presque. Elle était comme lasse de ses disputes, de ses tensions et surtout de cette situation qui ne s’arrangerait clairement pas avec quelques excuses dissimulées. Même si Maddie comptait rester et sans doute se racheter aux yeux de la brune, cette dernière continuait de garder en tête la douleur et le mal accumulé ces deux dernières années. Et ça n’était pas prêt de changer. Pourtant, elle ne voulu plus se montrer cinglante ou détestable, estimant qu’elle l’avait été bien assez. Ses prunelles foncées croisèrent celles de la blonde. Cette dernière ne bougeait pas réellement, silencieuse, elle se contentait de fixer sa meilleure amie, espérant sans doute ne pas se prendre un autre coup. Mais c’était plus à l’ordre du jour. « On s’est perdu en route et je sais même si on sera capable de se retrouver, que ton retour soit définitif ou pas. » Et le constat était clair. La brune n’était plus sûre de rien. Elle avait envie de retrouver sa meilleure amie, cette complicité d’antan. Elle avait envie de repasser du temps avec, d’entendre les échos de son rire, de sentir son odeur titiller ses narines le matin, de sentir simplement son corps contre le sien pour réussir à s’endormir. Et là encore, tout cela relevait de la complexité de leurs relations. Harley n’avait jamais parlé à haute voix des possibles sentiments qu’elle avait pour sa meilleure amie. Non, elle préférait faire mine de rien, redoutant que ces derniers finissent par tout gâcher. Mais ces deux dernières années, elle avait été en mesure de prendre réellement compte de l’attachement à la blonde et cela n’arrangeait en rien ses affaires. « Mademoiselle Kingston, votre belle-mère est venue payer la caution » Soudainement, la voix de l’officier résonna et la nouvelle annoncée n’avait rien de réjouissant aux yeux de la brune. Elle le maudissait d’avoir évoqué sa belle-mère surtout que la blonde n’était absolument au courant de rien. Ni du mariage récent de son père, ni du divorce. Rien. Elle observa l’agent qui libéra son poignet avant de rattacher le poignet de Maddie. Ce dernier resta en retrait, attendant sans doute d’escorter la brunette chez belle-mère. Harley échappa un soupire en frottant son poignet rougi. « Tu vois, en deux ans t’as eu le temps de rater dix chapitres de ma vie. » En référence à tout ce qu’elle venait de rater. Et c’était tout. Harley ne chercha pas à continuer, ne chercha pas à en dire davantage. Ce n’était ni l’endroit, ni le moment après tout. Elle sortit de la cellule avant de se stopper, lançant un regard noir à l’officier en haussant les épaules. « Laissez-la sortir aussi, je ne voudrais pas qu’elle finisse par faire une crise de nerfs. » Ironisa-t-elle. La brune ne voulait pas aggraver le cas de Maddie. Si cette dernière méritait une bonne leçon, elle ne méritait pas non plus de rester dans cette cage métallique accompagnée de cette moustachue dégueulasse. Harley recommença sa marche avant de se retourner une énième fois pour fixer la blonde. Elle glissa ses mains dans les poche- arrières de son short en jean tout en haussant les épaules. « Je ne peux rien te promettre, ni mon pardon, ni d’accepter ton retour, ni même qu’on se retrouvera. Je crois que le temps nous le dira. » A ses mots, elle baissa le regard en pinçant sa lèvre inférieure. Et c’est sans un mot de plus qu’elle quitta cet endroit lugubre, refusant de s’éterniser auprès de la blonde de peur de trop en dire. Personne ne savait ce qui allait se tramer entre ces deux là, seul le temps ferait son travail – si donné qu’il y arriverait.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé




+ bang bang my baby shot me down. Vide
MessageSujet: Re: + bang bang my baby shot me down.   + bang bang my baby shot me down. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

+ bang bang my baby shot me down.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
trouble in paradise. :: 
city of hilo
 :: downtown hilo :: Police Station
-